Difficultés d’extraction par voie endoscopique des calculs de la voie biliaire principale non opérée

Objectifs pédagogiques

  • Connaître et identifier les situations difficiles face à une lithiase de la voie biliaire principale
  • Connaître les méthodes classiques de traitement endoscopique ou chirurgical
  • Évaluer l’apport des nouvelles techniques endoscopiques (macro dilatation, prothèse, lithotritie)

Introduction

La lithiase vésiculaire s’accompagne de lithiase de la voie biliaire principale (VBP) chez 7 à 12 % des patients. Son traitement a fait l’objet de recommandations de pratiques professionnelles [1]. Il doit être endoscopique lorsque les patients sont déjà cholécystectomisés, et chirurgical lorsque l’abord cœlioscopique est possible. En effet, en cas de calculs cholédociens chez des patients indiqués pour une cholécystectomie, les résultats de la chirurgie sont équivalents ou meilleurs que le traitement endoscopique en termes de morbidité, alors que le traitement endoscopique est associé à un plus grand nombre de procédures pour obtenir la clairance de la VBP. L’extraction chirurgicale des calculs cholédociens est alors réalisée soit par voie trans-cystique, soit par cholédocotomie. Cependant, la chirurgie peut se révéler moins performante lorsqu’il s’agit de gros calculs ou de calculs multiples. Stromberg et al. ont en effet montré que la taille des calculs (> à 6 mm) et leur nombre (> à 3) étaient significativement associés à un échec de la clairance de la voie biliaire par voie laparoscopique dans 20 % des cas [2].

Critères d’échec du traitement endoscopique de la lithiase cholédocienne

Le traitement conventionnel de la lithiase de la VBP consiste en une sphinctérotomie endoscopique (SE) suivie d’une extraction du ou des calculs au ballon et/ou à l’anse de Dormia, permettant de libérer la voie biliaire principale dans 85 à 95 % en une seule session [3].

Plusieurs facteurs de risques d’échec d’extraction d’un calcul de la voie biliaire principale sont connus [4]. Le facteur probablement le plus important est la taille du calcul supérieur à 15 mm ou lorsque le diamètre du bas de la VBP inférieur à celui du calcul (rétrécissement habituel du trajet intra-pancréatique ou véritable sténose). L’angulation du bas de la VBP est également un des facteurs de risque d’échec du traitement endoscopique. Un empierrement et la consistance dure des calculs, diminuent également les chances d’obtenir une extraction complète. Ces critères ne sont pas toujours identifiables avant la réalisation de la CPRE mais certains d’entre eux peuvent être éventuellement identifiés par les données de la bili IRM et/ou de l’écho endoscopie.

La lithotritie mécanique (LM)

C’est la technique de référence que tout endoscopiste interventionnel doit maitriser. En effet, il peut être nécessaire de la mettre en œuvre immédiatement après SE et échec d’extraction de calculs volumineux.

Elle nécessite une anse de lithotritie guidée sur fil guide, connectée à une poignée. La fragmentation du calcul est réalisée après avoir capturé le calcul sous contrôle fluoroscopique.

La lithotritie mécanique peut également permettre de résoudre une impaction du calcul dans une anse de Dormia, et éviter le recours à une chirurgie d’urgence ou aux autres techniques de lithotritie. Il faut pour autant disposer du matériel spécifique permettant de désenclaver l’anse consistant en une gaine métallique que l’on enfile sur les brins de l’anse enclavée et une poignée de lithotritie (poignée de Sohendra).

La lithotritie mécanique permet d’obte­nir une clairance de la VBP dans 68 à 98 % des cas avec un taux de complications allant de 1,4 à 11 % (angiocholite, pancréatite ou sai­gnement retardé). Il existe aussi des compli­cations spécifiques d’ordre technique telles qu’une impaction, une rupture de l’anse ou des câbles de traction, et des perforations ou des lésions de la voie biliaire principale [5-7]. Parmi les facteurs d’échecs de la lithotritie mécanique, l’impaction du calcul (empêchant sa capture par l’anse), la taille de calcul (> à 2-3 cm) et un ratio taille calcul/VBP > 1 sont des facteurs prédictifs d’échec de la méthode [6,8,9].

Les prothèses biliaires

Chan et al. ont démontré la capacité des prothèses biliaires plastiques à diminuer la taille des calculs et à faciliter leur extraction endoscopique [10].

Une ou plusieurs prothèses plastiques biliaires peuvent être mises en place après échec de l’extraction lors de la première CPRE. Les prothèses utilisées sont des prothèses droites de 10F de 7 à 10 cm ou des prothèses doubles queues de cochon [11,12]. La durée de mise en place de la prothèse biliaire varie dans la littérature de 2 à 6 mois.

Après un premier échec endoscopique, la mise en place d’une prothèse plastique temporaire permet une clairance complète de la VBP dans 73 à 93 % avec une diminution en nombre et en taille des calculs (voire une disparition) [11,13]. Les résultats de l’association du traitement prothétique à de l’acide ursodésoxycholique et un antibiotique sont contradictoires et ne permettent pas de conclure à une meilleure efficacité [13].

Les prothèses métalliques couvertes ont déjà démontré leur intérêt dans des pathologies bénignes des voies biliaires (fistules, sténoses) et offrent une perspective intéressante dans la prise en charge des calculs d’extraction difficile, en combinant l’effet précédemment démontré sur la fragmentation des calculs, à la dilatation progressive du bas cholédoque ou de la papille. À ce jour, une seule étude a évalué spécifiquement l’efficacité des prothèses métalliques biliaires couvertes pour le traitement des gros calculs. Dans cette étude, 83 % des patients avaient une extraction ­complète de leurs « gros calculs » après mise en place d’une prothèse de 10 mm lors de la deuxième CPRE. Aucune complication n’était notée à l’exception de 4 migrations [14]. Actuellement l’efficacité des prothèses plastiques par rapport au prothèses métalliques, dont le coût est nettement plus élevé, semble au moins équivalente en dehors des cas où il existe un rétrécissement significatif du bas ­choledoque.

La Macrodilatation du Sphincter d’Oddi (MDSO)

Elle diffère de la sphinctéroclasie, alternative à la SE, qui consiste à dilater le sphincter d’Oddi avec un ballon de dilatation de petit diamètre pour extraire les calculs cholédociens. La macro dilatation (MDSO) ou sphinctéroplastie, est une large dilatation du sphincter d’Oddi après avoir réalisé une SE. Cette technique est réservée aux échecs d’extraction des calculs cholédociens [15,16].

Un ballon de dilatation de diamètre variable (12 à 20 mm) est inséré sur fil guide dans le cholédoque au dessous du calcul. Il faut toujours s’assurer avant de gonfler le ballon que le calcul n’est pas interposé entre le ballon et la paroi cholédocienne et au besoin le repousser dans le haut de la VBP. Le temps de dilatation est court et ne doit pas excéder 45 secondes, afin de diminuer les risques de pancréatite aiguë par obturation trop prolongée de l’orifice pancréatique. L’empreinte du sphincter d’Oddi doit s’effacer complè­tement lors de la dilatation (Figure 1). Le choix du diamètre de la dilatation s’effectue en fonction de la taille du calcul et du diamètre du bas de la VBP. Lorsqu’il n’y a pas de rétrécissement du bas cholédoque, le diamètre des dilatations réalisées varie de 15 à 18 (voire 20) mm. Dans les autres cas, une dilatation plus prudente de 12 à 15 mm est conseillée. Les calculs sont ensuite retirés au ballon extracteur ou à l’anse à panier sans lithotritie mécanique.

L’extraction complète des gros calculs après MDSO est possible dans 90 à 100 % des cas lors d’une première CPRE, et la lithotritie mécanique ­utilisée dans 5 à 27 % des cas (cf. Tableau 1). Dans ces études, la taille moyenne des calculs et le diamètre des dilatations varient de 12 à 20 mm selon la présence ou non d’un rétrécissement du bas de la VBP et de la taille des calculs.

On trouve 5 à 15 % de complications, la principale étant le saignement (6 à 9 %). Dans un petit nombre de cas, une embolisation ou une chirurgie peuvent être requises. La mise en place d’une prothèse couverte temporaire peut permettre d’arrêter le saignement. En revanche, le risque de pancréatite aiguë reste faible alors qu’elle compli­que 5 à 15 % des sphinctéroclasies. Le risque de complication semble indépendant de la sphinctérotomie, qu’elle soit minimale [17] ou maximale [15,18,19]. Cela peut s’expliquer par le fait que la sphinctérotomie ­préalable permet de séparer l’orifice biliaire et pancréatique diminuant ainsi le risque de pancréatite aiguë. En revanche, le risque de complications de la MDSO augmente lorsque le bas de la voie biliaire est rétrécie (7,5 vs 33 % p < 0,05) [15]. La question de la poursuite de l’aspirine et d’un risque de saignement majoré, n’a pas fait l’objet d’études spécifiques. Toutefois, il n’était pas noté de sur risque dans le travail de Maydeo et al. chez les patients en cours de traitement [19]. De même, la présence d’un diverticule (présents chez 49 % des patients de l’étude de Heo et al.) ne parait pas être une contre indication à la MDSO, mais doit inciter à une dilatation plus ­prudente [18].

Figure 1 . Macro dilatation du sphincter d’Oddi et visualisation de l’emprunte du sphincter avant son effacement

Lithotritie extracorporelle (LEC) et intracorporelle (LIC)

La LEC utilise des ondes piezo-­électriques délivrées sous contrôle échographique pour fragmenter les calculs de la voie biliaire. Son indication s’est considérablement raréfiée du fait de la nécessité de réaliser plusieurs séances, en complément des CPRE pré et post lithotritie nécessaires à la clairance de la voie biliaire, et de l’apport de la MDSO. On peut évaluer l’efficacité moyenne de l’ordre de 85-95 % pour obtenir la clairance de la VBP moyennant 1 à 3 séances de LEC [21,22].

La LIC est définie par la fragmentation des calculs au moyen d’une sonde émettant un laser pulsé ou bien délivrant des ondes de chocs (lithotritie électro hydraulique – LEH). Les deux techniques nécessitent la réalisation d’une large sphinctérotomie préalable. Elles permettent le traitement des calculs d’extraction difficile, lorsque les techniques de lithotritie mécanique ont échoué (environ 5 %). Ces situations peuvent se rencontrer dans des cas de calculs impactés ou non capturables dans l’anse de lithotritie, et en cas de calculs des voies biliaires intra hépatiques. La lithotritie par laser est réalisée avec une fibre de quartz flexible introduite dans un cathéter au contact du calcul [23].

La LEH est basée sur le principe d’ondes chocs propagées en milieu liquide [21,24]. La sonde est introduite dans la voie biliaire grâce à un cathéter. Durant toute la séance de lithotritie intra-corporelle une irrigation avec une solution de chlorure de sodium à 0,9 % est réalisée, par un drain naso biliaire, ou à l’aide du canal d’injection d’un cathéter à double lumières. Les procédures sont réalisées jusqu’à obtenir une fragmentation suffisante du calcul permettant le retrait des débris à l’aide d’une Dormia ou d’un ballon.

La lithotritie laser a l’avantage par rapport à la LEH, de ne pas trauma­tiser la paroi biliaire, autorisant de fait un positionnement de la sonde moins précis que celui imposé par la LEH. Les dernières générations de laser sont de plus dotées d’un système de détection de dureté couplés au générateur qui arrête d’émettre lorsque la sonde n’est plus en contact avec le calcul [25].

Plusieurs possibilités permettent le positionnement de la sonde. Classi­quement une cholangioscopie est recommandée, en particulier avec la LEH, nécessitant l’introduction par un deuxième opérateur, d’un babyscope dans le duodénoscope jusque dans la voie biliaire. Sous contrôle fluoroscopique seul, il est toutefois possible de s’aider d’un ballon extracteur pour centrer la sonde sur le calcul, ou d’une anse de lithotritie mécanique filo­guidée après avoir capturé le calcul et amené la sonde à son contact. La LIC peut être réalisée par voie per­cutanée, notamment dans les cas de calculs des voies biliaires intra ­hépatiques. Enfin, le développement ­d’outils comme le SpyGlass® a récemment permis d’obtenir des résultats encourageants dans la prise en charge des gros calculs biliaires [27].

Les résultats de la LIC confirment l’efficacité de la méthode avec une fragmentation des calculs, quelque soit la méthode utilisée (LEH ou laser) supérieure à 90 %. Une clairance ­complète de la voie biliaire est obtenue en une séance dans 75 à 90 %. La mortalité est nulle, en revanche la morbidité, avoisine les 10 % dans certaines séries de LEH et 23 % pour la litho­tritie par laser (angiocholites et hémobilies), même si il est difficile de distinguer les complications propres de la technique de celles de la CPRE. La lithotritie laser à une supériorité significative par rapport à la LEC en termes de clairance biliaire (97 vs 73 %), au prix d’un taux similaire de morbidité [30].

En revanche, Adamek et al., dans une étude prospective non randomisée comparant LEH et LEC, portant sur 125 patients, ont retrouvé des performances similaires pour la fragmentation et clairance biliaire (93-96 %, 74-78,5 % respectivement), les auteurs notant de moins bons résultats de la LEH en cas de calculs de la partie haute du cholédoque, ou des voies biliaires intra hépatiques [21].

Les techniques de lithotrities sont donc réservées à des centres experts, en raison de l’équipement technique nécessaire, de son coût, et des performances de la lithotritie mécanique. Toutefois, ces techniques permettent d’éviter le recours à une chirurgie souvent difficile et grevée d’une morbidité importante.

Stratégie de prise en charge

Les indications des différentes méthodes décrites précédemment vont dépendre de critères, liés au patient (état général, co-morbidités, coagulation), anatomiques (taille de la voie biliaire, présence d’une sténose), liés au calcul (taille, forme, localisation dans les voies biliaires intra hépatiques), et bien entendu à l’expérience de l’opérateur et à l’équipement du centre.

Apres échec du traitement conventionnel, et devant la présence de critères prédictifs de difficultés d’extraction, il faut d’abord veiller à ne pas impacter le calcul dans le sphincter d’Oddi ou dans la Dormia afin de ne pas compromettre la suite de l’extraction. Une lithotritie mécanique doit être mise en œuvre, permettant une extraction des calculs dans plus de 90 % des cas. La réalisation d’une MDSO, suivie ou non d’une lithotritie mécanique, est une option justifiée en termes d’efficacité et de risques, mais soumise à des facteurs limitant (sténose du bas de la VBP, antiagrégants plaquettaires ou anti-coagulants, saignement pouvant nécessiter le recours à des traitements lourds). Dans les situations où les risques sont majorés, une lithotritie suivie de la mise en place de prothèses plastiques est à privilégier, mais au prix d’une deuxième CPRE. L’utilisation de prothèses métalliques couvertes est prometteuse mais nécessite d’être confirmée par de nouvelles études. La lithotritie intra corporelle intervient en troisième recours, en centre expert, afin d’éviter une chirurgie, laquelle reste toutefois indiquée en première intention chez un patient relevant d’une cholécystectomie au sein d’une équipe experte en chirurgie laparoscopique biliaire.

Références

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Annexes

Études Type Nb de patients Procédure Clairance VBP
(recours à la LM)
Complications
Erzoh 2003 [15] Retro 58 SE Maximale + MDSO 89 à 90 %
6,8 % LM
15,5 %
Saignement 9 %
Maydeo 2007 [19] Prospect 60 SE Maximale + MDSO 95 %
5 % LM
Saignement : 8,3 %
Heo 2007 [18]; Prospec random 200 SE Maximale + MDSO 97 %
8 % LM
5 %
Minami 2007 [17] Retro 88 SE minimale + MDSO 99 %
1 % LM
1 % saignement
Misra 2008 [16] Retro 50 MDSO 100 %
10 % LM
Saignement : 6 % dont une chirurgie
Attasaranya 2008 [20] Retro 103 SE + MDSO 95 %
27 % LM
5,4 %
1 saignement avec embolisation

Tableau 1. Résultats de la macro dilation du sphincter d’Oddi (SE : sphinctérotomie endoscopique ; LM : lithotritie mécanique)

Les 4 points forts

  1. Les facteurs prédictifs de difficulté d’extraction des calculs sont :
    • la taille (> à 15 mm) et le nombre de calculs,
    • l’impaction du calcul,
    • le diamètre du bas de la voie biliaire inférieur à celui du calcul.
  2. La lithotritie mécanique est le premier temps du traitement après échec du traitement standard (sphinctérotomie puis tentative d’extraction).
  3. La macro dilatation du sphincter d’Oddi permet l’extraction de 95 % des calculs difficiles et peut être réalisée immédiatement après la sphinctérotomie ou en cas d’échec de la lithotritie mécanique.
  4. Les alternatives en cas d’échec des manœuvres précédentes sont la mise en place temporaire de prothèses plastiques, ou la lithotritie intracorporelle électro hydraulique ou laser (en centre expert).