FMC-HGE UEGW 2012 : « Endoscopie »

Cholangiographie per endoscopique rétrograde. 

Les sténoses biliaires : diagnostic et traitement

 

Cette année à l’UEGW la CPRE redevient diagnostique avec la cholangioscopie  des sténoses biliaires bénignes et d’étiologie indéterminées. Une nouvelle sonde de radiofréquence pour le traitement des sténoses biliaires malignes a été évaluée dans une première étude multicentrique.

Il est souvent difficile d’établir la malignité des sténoses biliaires. Les études les plus optimistes associant CPRE avec biopsie endocholédociennes à l’aveugle, cytobrossage et ponction sous echoendoscopie d’ADP métastatique du hile, montrent une rentabilité diagnostique de 50-60%. La cholangioscopie avec des biopsies orientées à l’aide d’un SpyGlass®  (Boston scientific) (image 1) permettait de modifier la stratégie thérapeutique de 39 sur 55 patients présentant une sténose biliaire indéterminée (1). La rentabilité du SpyGlass avec biopsie était de 94% (images 2, 3, 4), et celle du cytobrossage de 45 % (P<0,001). Les biopsies n’étaient pas possibles dans 2 cas, la pince ne s’ouvrant pas. Pour un patient, les fragments prélevés étaient insuffisants. La cholangioscopie moderne, avec un cholangioscope à usage unique manipulé par un seul opérateur, aurait un rôle majeur dans la stratégie diagnostique des sténoses biliaires indéterminées.

L’intérêt du traitement endoscopique des  sténoses biliaires post-opératoires, par la mise en place de multiples prothèses plastiques est discuté, le taux d’échec à long terme étant d’environ 50%. Une cholangioscopie  (SpyGlass®) réalisée à la fin de la période de calibrage (1 an) montrait qu’une sténose mineure fibreuse circonférentielle persistante, n’était pas un facteur d’échec ou de récidive au traitement (2). Par contre un aspect d’hyperplasie tissulaire, évoquant des lésions cholédociennes encore actives, était un facteur de rechute nécessitant une période de calibrage plus long. L’aspect en cholangioscopie nous aiderait à déterminer le temps de calibrage en fonction de chaque patient.

Les prothèses biliaires métalliques complètement couvertes ont montré leur supériorité dans le traitement des sténoses biliaires bénignes.  Cependant le taux de migration distale ou proximale était élevé (30%). Une prothèse biliaire avec des flaps anti-migration (Hanaro stent) avait un taux de migration nul (17 patients) et une efficacité clinique à moyen terme de 80% (3). La discussion a porté sur le rôle des flaps dans la constitution d’un tissu de granulation endobilaire pouvant entrainer une sténose secondaire. Le traitement endoscopique des sténoses biliaires bénignes pourrait être amélioré en utilisant des prothèses métalliques complètement couvertes avec des flaps anti-migration.

Une sonde de radiofréquence bipolaire (EMcision) de 8 French (image 5, 6), que l’on passe dans le canal opérateur au contact de la sténose biliaire, a été évaluée dans une première étude nationale multicentrique australienne sur 29 patients (4). Les sténoses biliaires correspondaient  à une tumeur de Klastkin (Bismuth I (n=3), Bismuth III (n=3), Bismuth IV (n=20)) ;  un CHC centro-hépatique (n=1),   un ADK pancréatique (n=1), et une métastase hépatique (n=1). Les auteurs rapportaient la facilité d’utilisation de cette sonde de radiofréquence et sa sûreté. Aucun échec technique ni aucune complication majeure n’ont été rapportés. La durée moyenne de survie de ces patients était de 400 jours. Les auteurs concluaient sur la nécessité, d’études complémentaires, comparatives avec un suivi sur le long terme pour déterminer la place de la radiofréquence biliaire dans la stratégie thérapeutique des sténoses biliaires malignes.

En résumé, la cholangioscopie avec le SpyGlass améliorerait la rentabilité diagnostique dans le bilan des sténoses biliaires d’étiologie indéterminée et permettrait d’optimiser la durée de calibrage des sténoses biliaires bénignes. La radiofréquence biliaire est probablement une technique endoscopique d’avenir dans le traitement endoscopique des tumeurs biliaires malignes.

 

Les calculs biliaires difficiles

Nous connaissons les facteurs de risques exposant à une échec de traitement endoscopique de calculs biliaires : un calcul >15 mm, le nombre de calculs >4, des calculs durs non friables, un diamètre de la VBP proche de celui du/des calculs et un rétrécissement du bas de la VBP. Dans ces cas difficiles le recours à la lithotritie mécanique ou la mise en place d’une prothèse biliaire est fréquent. La macrodilatation du sphincter d’oddi (MDSO) a de nouveau été comparée à la sphinctérotomie endoscopique (SE) pour ces cas difficiles, dans une rétrospective comprenant 68 patients traités par MDSO (5). Le taux d’extraction des calculs en une seule session était meilleur dans le groupe MDSO : 82% vs 42 % (P<0,001) ; la lithotritie mécanique et le recours à la mise en place d’une prothèse biliaire étaient moins fréquents, respectivement, 17,6 vs 60,5 (P<0,001) ; 14,2 vs 37,2% (P<0,001). Cependant le taux de complications était plus important dans le groupe  MDSO (14,7 vs 5,7%), mais cette différence n’était pas significative. Dans cette étude tous les patients avaient une SE avant la MDSO. L’équipe sud-coréenne d’ YS KIM montrait un taux faible de complications de la MDSO lorsqu’ elle était réalisée sans SE chez 128 patients : une pancréatite aiguë modérée (0,8%), un saignement mineur (0,8%),  4 cholécystites aiguës (5,4%), et 3 cholangites (2,8%) (6). La durée de la dilatation a également été étudiée dans une étude randomisée comparant une dilation de 15 secondes à 30 secondes (7). Il semblerait qu’une dilatation de 15 secondes soit aussi efficace qu’une dilatation de 30 secondes. Les taux de complications étaient identiques dans les 2 groupes.

En résumé la MDSO est une technique sûre et efficace pour le traitement des calculs biliaires difficiles. Le MDSO diminuerait le nombre d’interventions, le recours à  la lithotritie mécanique et à la mise en place de prothèse biliaire.  Une dilatation de 15 secondes semblerait suffisante. Des études complémentaires sur de plus larges effectifs sont nécessaires avant de conseiller la MDSO sans SE préalable. 

 

L’écho-endoscopie diagnostique

Les tumeurs pancréatiques 

 

Les critères de mauvais pronostiques communément admis des TIPMP des canaux secondaires sont : l’augmentation de taille ou une taille supérieure à 30 mm, des nodules muraux et des parois  ou septa épaissis. Pour l’équipe de J. Kato, le contraste permettrait de différencier les nodules muraux qui prennent le contraste par rapport à la mucine qui n’est pas vascularisée (8). La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive  et négative étaient respectivement de 100%, 80%, 92%, 100% et 94%. L’echoendoscopie de contraste permettrait de sélectionner les patients pour une chirurgie. La question posée par l’équipe de T. Ponchon est de savoir si ces nodules muraux sont un vrai critère de  mauvais pronostique (9). Dans une étude rétrospective sur 148 patients, analysées de 1996 à 2011 présentant des TIPMP avec des risques de dégénérescence, seulement 2 patients avaient des nodules muraux. Un avait une TIPMP non dégénérée et l’autre patient avait un cancer non invasif. Les auteurs concluaient que la présence de nodules muraux n’était pas un critère de risque de malignité. Il est intéressant de noter que 50% des patients présentant des critères de mauvais pronostique défini ci-dessus, avait un diagnostic final de cancer.

La prise en charge thérapeutique des tumeurs endocrines pancréatiques est radicalement différente de celle des ADK. La ponction aspiration n’est pas toujours discriminante dans le bilan diagnostique initial. L’echo-endoscopie avec l’analyse au doppler puissance des lésions endocrines,  qui sont plus vascularisées que les ADK (image 7, 8) ; montrait une sensibilité diagnostique identique à la ponction aspiration (environ 70%) (10). La sensibilité diagnostique était améliorée par l’utilisation du contraste (70 vs 80%), ce qui rendait cette technique plus sensible que la ponction aspiration.

En résumé, les critères de mauvais pronostics des TIPMP des canaux secondaires (l’augmentation de taille, une taille supérieure à 30 mm, des nodules muraux et des parois  ou septa épaissis) sont discriminants dans l’indication d’un traitement chirurgical. L’echoendoscopqie de contraste permettrait de différencier les amas de mucines des nodules muraux et augmenterait la sensibilité diagnostique lorsqu’elle est associée au doppler puissance pour le diagnostique des tumeurs endocrines pancréatiques.

 

L’échoendoscopie thérapeutique

Drainage des voies bilaires

 

La technique du « rendez-vous » pose la question de la voie d’abord : extra-hépatique par ponction transduodénale du cholédoque ou intrahépatique par ponction transgastrique des voies bilaires intra-hépatiques gauches ? Apres échec de canulation du cholédoque par CPRE, 35 patients on été répartis en 2 groupes (11). Les complications étaient plus fréquentes (P=0,0015) dans le groupe inra-hépatique (douleurs/fistule/durée d’hospitalisation). Le succès technique n’était pas significativement différent, cependant aucun échec n’était répertorié dans le groupe des drainages biliaires par voie transduodénale alors qu’un patient n’ a pu être drainé par ponction transgastrique des voies biliaires intra-hépatiques gauches. La voie extra hépatique par ponction transduodénale semble à privilégier dans la « technique du rendez-vous ».

Si la papille duodénale n’est pas accessible pour des raisons anatomiques (montages chirurgicaux, obstruction duodénale tumorale), 3 techniques sont alors possibles : cholédocoduodenostomie ou hepaticogastrostomie sous contrôle echoendoscopique et drainage percutané.  Quelle technique choisir ?

Le drainage sous écho-endoscopie a une nouvelle fois été comparé au drainage percutané des voies biliaires (12). Cette étude confirmait la supériorité du drainage écho-endoscopique avec un taux de succès supérieur, le succès étant défini par la pose d’une prothèse dans les voies biliaires permettant un drainage efficace (92% vs 46 %, P<0,005), et une tolérance meilleure avec un taux de complication inférieur : 20% vs 46%, P<0,005. Les résultats de cette étude doivent être nuancés par le taux inhabituel de complications du drainage percutané par une équipe probablement peu performante.

L’étude nationale multicentrique japonaise sur le drainage des voies biliaires sous echoendoscopies après échec ou impossibilité de la CPRE a montré l’intérêt des prothèses métalliques complètement couvertes diminuant le risque de fistule biliaire et la supériorité de la cholédododuodénostomie par voie extrahépatique (transduodénale ou transantrale) par rapport au drainage intra hépatique par hépatico-gastrostomie (13). Sur le plan technique, la dilatation au ballonnet du trajet de ponction doit être évité afin de diminuer le risque de fistule. Lors de la discussion, les experts ont évoqué l’intérêt du cystotome 6 F pour dilater le trajet de ponction. Qui diminuerait le risuque de fistule bilaire.

En résumé, en cas d’échec de canulation du cholédoque, la technique du « rendez-vous » avec ponction extrahépatique des voies biliaires doit être privilégiée. Si la papille n’est pas accessible le drainage extra-hépatique avec une prothèse métallique complètement couverte serait une technique sûre et efficace. 

Drainages des kystes et de la nécrose péri-pancréatique.

Une étude monocentrique sur 66 patients, a évalué l’efficacité et la sûreté du drainage sous contrôle écho endoscopique des collections péri-pancératiques post pancréatite aiguë (14). Le traitement endoscopique était indiqué lorsqu’une infection du pseudokyste était suspectée, une reprise de l’alimentation entérale était impossible et les douleurs abdominales étaient intenses. La ponction avec une aiguille 19G permettait d’insérer un fil guide et de dilater au ballonnet à 18 mm. Un endoscope passé au travers de l’orifice de kystogastrostomie ou de kystoduodénostomie permettait d’évaluer la quantité de nécrose par rapport à la quantité de liquide dans le pseudokyste. Si la nécrose était supérieure à 50% un traitement chirurgical était envisagé. Une nécrosectomie à l’anse à polypectomie et/ou à filet était nécessaire dans la moitié des cas. Le taux de complications était élevé (1/3 des patients) : aggravation de l’infection 18%, hémorragie 8% (arrêt spontané 40%, clip endoscopique 20%, chirurgie 40%) et persistance du pseudokyste 11%. Une chirurgie était nécessaire pour 1/3 des patients. Le traitement endoscopique de la nécrose nécessitait plusieurs sessions (médiane=2, range : 1-4). Lors de la reprise endoscopique les prothèses plastiques double queues de cochon  devaient être retirées puis remises en place pour maintenir l’orifice de kystogastrostomie ouvert. Afin d’éviter cette procédure une nouvelle prothèse en diabolo (AXIOS®) (images 9, 10, 11), a été utilisée pour l’étude multicentrique Européenne sur 17 patients.  Il s’agit d’une prothèse courte à extrémité évasée dont le diamètre du corps varie de 10 à 15 mm, permettant de passer un endoscope au travers. Toutes les prothèses ont pu être mises en place sans complication. Un cas de migration de la prothèse lors de la nécrosectomie  et 2 obstructions ont été répertoriés. Il est regrettable que ces 2 études n’aient pas évalué l’efficacité du traitement endoscopique à moyen terme. Une revue systématique de la littérature présentée par l’équipe de P Fockens regroupant 12 études avec un total de 411 patients montrait que la nécrosectomie endoscopique était efficace dans 82% des cas au prix d’un taux de compilations élevé ( 30%) et un taux de mortalité de 6%.

En résumé, le traitement endoscopique de la nécrose péri-pancréatique est une alternative intéressante au traitement chirurgical et pourrait être proposé en première intention. 

 

Drainage transentérique des cholécystites aiguës non opérables

La cholécystotomie percutanée est préférée au drainage  transentérique du fait de son risque inférieur de fistule biliaire. Cette nouvelle prothèse AXIOS® a permis de drainer 11 patients non opérables atteints de cholécystite aiguë (image 12)(16). Un cystotome  de 6 French permettait de dilater le trajet transmural de l’aiguille 19G. Le succès clinique était de 100% avec un  suivi à 3 mois en moyenne. Pour 2 patients un deuxième stent a été nécessaire et pour 2 autres patients le cathéter porteur n’a pu être inséré dans la vésicule. Aucun cas de fistule biliaire n’a été répertorié.  A la question : combien de temps la prothèse devait être laissée en place avant le retrait ? L’orateur a précisé que ces prothèses étaient définitives avec un risque de complication à long terme indéniable. 

Le drainage transenterique des cholécystites aiguës a l’avantage de ne pas laisser de drain externe. Le risque de fistule biliaire avec les nouvelles prothèses diabolos semble diminué. Cette technique endoscopique pourrait être intéressante pour des patients à faible espérance de vie (par exemple, cholécystite aiguë post CPRE pour un ADK pancréatique en traitement palliatif). 

 

Image  1 : SpyGlass®

SpyGlass®

 

Image  2 

 

 

A sténose indéterminée voie biliaire intra hépatique gauche

B et C mise en place du SpyGlass® contre la lésion

D vison endoscopique du SpyGlass® : 

E histologie = cholangiocarcinome

 

 

Image 3 : vison endoscopique du SpyGlass® = cholangiocarcinome

cholangiocarcinome

 

Image 4 : vison endoscopique du SpyGlass® = calcul biliaire

calcul-biliaire

 

Image 5 : sonde de radiofréquence endobilaire

sonde-radiofrequence-endobilaire

 

Image 6 : traitement par radiofréquence endobilaire

A : traitement par radiofréquence d’un cholangiocarcinome du bas cholédoque
B : traitement par radiofréquence d’un cholangiocarcinome de la branche droite de la voie biliaire

traitement par radiofréquence endobilaire

 

Image 7 : Echoendoscopie avec contraste

Lésion hypoechogène ne prenant pas le contraste par rapport au parenchyme pancréatique = ADK

Echoendoscopie avec contraste

 

Image 8 : Echoendoscopie avec contraste

Lésion hyperechogène preanat le contraste par rapport au parenchymes pancréatique = tumeur endocrine

Echoendoscopie avec contraste

 

Image 9 : système délivrant la prothèse AXIOS® 

Système délivrant la prothèse AXIOS®

 

Image 10 : la prothèse AXIOS®

La prothèse AXIOS®

 

Image 11 : nécrosectomie endoscopique

Nécrosectomie endoscopique

 

Image 12 : Drainage cholécystite aiguë

Drainage cholécystite aiguë

 

 

Bibliographie 

 

1) OP025 IMPROVEMENT OF DIAGNOSTIC YIELD BY SINGLE OPERATOR PERORAL CHOLANGIOSCOPY (SPYGLASS) IN THE EVALUATION OF INDETERMINATE BILIARY STRICTURES: A PROSPECTIVE COHORT STUDY 

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E-mail Address: [email protected]

 

2) OP023 PREDICTIVE VALUE OF CHOLANGIOSCOPY AFTER ENDOSCOPIC MANAGEMENT OF POST-SURGICAL BILE DUCT STRICTURES WITH INCREASING NUMBER OF PLASTIC STENTS: A PILOT

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E-mail Address: [email protected]

 

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E-mail Address: [email protected]

 

4) OP064 ENDOSCOPIC RADIOFREQUENCY ABLATION FORMALIGNANT BILIARY OBSTRUCTION: RESULTS OF 43 PROCEDURES AT 9 AUSTRIAN REFERRAL CENTERS 

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E-mail Address: [email protected]

 

5) P0177 PAPILLARY BALLOON DILATION AFTER ENDOSCOPIC SPHINCTEROTOMY: THE CORNERSTONE IN THE TREATMENT OF DIFFICULT CHOLEDOCHOLITHIASIS 

B. Rosa 1, P. Moutinho Ribeiro1, A. Rebelo1, A. Pinto Correia1, J. Cotter1.

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E-mail Address: [email protected]

 

6) P0182 ENDOSCOPIC PAPILLARY LARGE BALLOON DILATATION WITHOUT SPHINCTEROTOMY FOR TREATMENT OF LARGE COMMON BILE DUCT STONE: IMMEDIATE AND LONG-TERM OUTCOMES IN A SINGLE CENTER 

K.S. Kwon 1, B.W. Bang1, J.I. Lee1, S. Jeong1, J.-W. Lee1, D.H. Lee1, H.K. Kim1, Y.W. Shin1, Y.S. Kim1.

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E-mail Address: [email protected]

 

7) OP173 A PROSPECTIVE RANDOMIZED COMPARISON OF 60- SECONDS VERSUS 30-SECONDS ENDOSCOPIC BALLOON DILATION AFTER ENDOSCOPIC SPHINCTEROTOMY FOR THE MANAGEMENT OF BILE DUCT STONES

K. Konstantinidis 1, G. Tribonias1, E. Voudoukis1, A. Theodoropoulou1, A. Tavernaraki1, G. Chlouverakis2, E. Vardas1, K. Paraskeva3, G. Paspatis1.

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E-mail Address: [email protected]

 

8) OP407 USEFULNESS OF CONTRAST-ENHANCED ENDOSCOPIC ULTRASONOGRAPHY FOR DISCRIMINATING MURAL NODULES FROM MUCOUS CLOTS IN INTRADUCTAL PAPILLARY MUCINOUS NEOPLASM: A SINGLE-CENTER PROSPECTIVE STUDY

Y. Yamashita1, K. Ueda1, M. Itonaga1, T. Yoshida1, H. Maeda1, J. Kato1, M. Ichinose1.

1Second Department of Internal Medicine, Wakayama Medical University, Wakayama, Japan

E-mail Address: [email protected]

 

9) OP405 MURAL NODULE DOES NOT PREDICT MALIGNANT TRANSFORMATION IN BRANCH DUCT INTRADUCTAL PAPILLARY MUCINOUS NEOPLASM (BD-IPMN). 

X. Chopin-Laly 1Department of HepatoBiliary and Pancreatic Surgery, 2Department of Hepatogastroenterology, 3Department of Radiology, Edouard Herriot hospital, HCL, LYON Cedex 03, France

E-mail Address: [email protected]

 

10) OP408  POWER DOPPLER EUS IN ASSESSMENT OF PANCREATIC NEUROENDOCRINE TUMORS 

S. Iordache1, M.-I. Costache1, V. Padureanu1, D.-I. Gheonea1, C. Popescu1, R. Angelescu1, A. Saftoiu1. 

1Research Center of Gastroenterology and Hepatology, UNIVERSITY OF MEDICINE AND PHARMACY OF CRAIOVA, Craiova, Romania 

E-mail Address: [email protected]

 

11) OP092 COMPARISON OF INTRA-HEPATIC AND EXTRA-HEPATIC ROUTES FOR EUS GUIDED RENDEZVOUS PROCEDURE FOR DISTAL CBD OBSTRUCTION

N. Joshi1, V. Dhir1, S. Bhandari1, M. Bapat1, A. Maydeo1.

1INST OF ADVANCED ENDOSCOPY, Mumbai, India

E-mail Address: [email protected]

 

12) OP091 COMPARISON OF ENDOSCOPIC ULTRASOUND GUIDED BILIARY STENTING (EUS-BS) AND PERCUTANEOUS TRANSHEPATIC CHOLANGIOGRAPHY GUIDED INTERNAL BILIARY STENTING (PTC-BS) IN PATIENTS WITH MALIGNANT BILIARY OBSTRUCTION AND FAILED ERCP DUE TO AN INACCESSIBLE PAPILLA

A. Bapaye1, A. Aher1, M. Doiphode1.

1Dept. of Digestive Diseases & Endoscopy, Deenanath Mangeshkar Hospital, Pune, India

E-mail Address: [email protected]

 

3) OP089 JAPANESE MULTICENTER EXPERIENCE OF EUS-GUIDED BILIARY DRAINAGE (EUS-BD)

H. Isayama1, K. Kawakubo1, H. Kato2, T. Itoi3, H. Kawakami4, K. Hanada5, H. Ishiwatari6, I. Yasuda7, F. Itokawa3, H. Kawamoto2, M. Kuwatani4, T. Iiboshi5, T. Hayashi6, S. Doi7.

1Gastroenterology, Graduate School of Medicine, The University of Tokyo, Tokyo, 2Gastroenterology and Hepatology, Okayama University Graduate School of Medicine, Okayama, 3Gastroenterology and Hepatology, Tokyo Medical University, Tokyo, 4Gastroenterology and Hepatology, Hokkaido University Graduate School of Medicine, Sapporo, 5Gastroenterology, Onomichi General Hospital, Onomichi, 6Fourth Department of Internal Medicine, Sapporo Medical University School of Medicine, Sapporo, 7First Department of Internal Medicine, Gifu University Hospital, Gifu, Japan

E-mail Address: [email protected]

 

14) OP026 ENDOSCOPIC ULTRASOUND GUIDED TRANSMURAL DRAINAGE (EUTMD) FOR WALLED OFF PANCREATIC NECROSIS (WOPN) − A SINGLE CENTER EXPERIENCE OF 66 PATIENTS

A. Bapaye1, A. Aher1, M. Doiphode1.

1Dept. of Digestive Diseases & Endoscopy, Deenanath Mangeshkar Hospital, Pune, India

E-mail Address: [email protected]

 

15) OP094* A NOVEL LARGE-DIAMETER METAL STENT, THE AXIOS STENT, FOR ENDOSCOPIC ULTRASONOGRAPHY-GUIDED DRAINAGE OF PERIPANCREACTIC FLUID COLLECTIONS: A MULTICENTER EXPERIENCE

D. Walter1, P.S. Siersema1, F.P. Vleggaar1, AXIOS registry workgroup.

1Departement of Gastroenterology and Hepatology, University Medical Center Utrecht, Utrecht, Netherlands

E-mail Address: [email protected]

 

16) OP093* ENDOSCOPIC-ULTRASONOGRAPHIC (EUS)-GUIDED TRANSENTERIC GALLBLADDER DRAINAGE WITH A NEW FISTULA-FORMING LUMEN-APPOSING METAL STENT

C. De La Serna Higuera1, R. Ruiz-Zorrilla1, P. Gil1, N. Alcaide1, P. Diez-Redondo1, L. Sancho1, M. Perez-Miranda1.

1Gastroenterology, Rio Hortega Hospital, Valladolid, Spain

E-mail Address: [email protected]

 

 

Arthur Laquière (Marseille)