FMC-HGE UEGW 2012 : Brèves « Endoscopie biliaire »
Les calculs biliaires difficiles :
Place de la macrodilatation du sphincter d’Oddi (MDSO) ?
Nous connaissons les facteurs de risques exposant à une échec de traitement endoscopique de calculs biliaires : un calcul >15 mm, le nombre de calculs >4, des calculs durs non friables, un diamètre de la VBP proche de celui du/des calculs et un rétrécissement du bas de la VBP. Dans ces cas difficiles le recours à la lithotritie mécanique ou la mise en place d’une prothèse biliaire est fréquent. La macrodilatation du sphincter d’Oddi (MDSO) a de nouveau été comparée à la sphinctérotomie endoscopique (SE) pour ces cas difficiles, dans une rétrospective comprenant 68 patients traités par MDSO (1). Le taux d’extraction des calculs en une seule session était meilleur dans le groupe MDSO : 82% vs 42 % (P<0,001) ; la lithotritie mécanique et le recours à la mise en place d’une prothèse biliaire étaient moins fréquents, respectivement, 17,6 vs 60,5 (P<0,001) ; 14,2 vs 37,2% (P<0,001). Cependant le taux de complications était plus important dans le groupe MDSO (14,7 vs 5,7%), mais cette différence n’était pas significative. Dans cette étude tous les patients avaient une SE avant la MDSO. L’équipe sud-coréenne d’ YS KIM montrait un taux faible de complications de la MDSO lorsqu’ elle était réalisée sans SE chez 128 patients : une pancréatite aiguë modérée (0,8%), un saignement mineur (0,8%), 4 cholécystites aiguës (5,4%), et 3 cholangites (2,8%) (2). La durée de la dilatation a également été étudiée dans une étude randomisée comparant une dilation de 15 secondes à 30 secondes (3). Il semblerait qu’une dilatation de 15 secondes soit aussi efficace qu’une dilatation de 30 secondes. Les taux de complications étaient identiques dans les 2 groupes.
En résumé la MDSO est une technique sûre et efficace pour le traitement des calculs biliaires difficiles. Le MDSO diminuerait le nombre d’interventions, le recours à la lithotritie mécanique et la mise en place de prothèse biliaire. Une dilatation de 15 secondes semblerait suffisante. Des études complémentaires sur de plus larges effectifs sont nécessaires avant de conseiller la MDSO sans SE préalable. En d’autre terme la MDSO doit être réalisée après une SE.
1) P0177 PAPILLARY BALLOON DILATION AFTER ENDOSCOPIC SPHINCTEROTOMY: THE CORNERSTONE IN THE TREATMENT OF DIFFICULT CHOLEDOCHOLITHIASIS
B. Rosa1, P. Moutinho Ribeiro1, A. Rebelo1, A. Pinto Correia1, J. Cotter1. 1Gastroenterology, Alto Ave Hospital Center, Guimar˜aes, Portugal – E-mail Address: [email protected]
2) P0182 ENDOSCOPIC PAPILLARY LARGE BALLOON DILATATION WITHOUT SPHINCTEROTOMY FOR TREATMENT OF LARGE COMMON BILE DUCT STONE: IMMEDIATE AND LONG-TERM OUTCOMES IN A SINGLE CENTER
K.S. Kwon 1, B.W. Bang1, J.I. Lee1, S. Jeong1, J.-W. Lee1, D.H. Lee1, H.K. Kim1, Y.W. Shin1, Y.S. Kim1. 1Division of Gastroenterology, Department of Internal Medicine, Inha University School of Medicine, Incheon, Korea, Republic – E-mail Address: [email protected]
3) OP173 A PROSPECTIVE RANDOMIZED COMPARISON OF 60- SECONDS VERSUS 30-SECONDS ENDOSCOPIC BALLOON DILATION AFTER ENDOSCOPIC SPHINCTEROTOMY FOR THE MANAGEMENT OF BILE DUCT STONES
K. Konstantinidis1, G. Tribonias1, E. Voudoukis1, A. Theodoropoulou1, A. Tavernaraki1, G. Chlouverakis2, E. Vardas1, K. Paraskeva3, G. Paspatis1. 1Gastroenterology, Venizeleion Hospital, Heraklion, Crete, 2School of Education, University of Crete, Heraklion, 3Gastroenterology, Konstantopoulio-Agia OlgaGeneral Hospital, Athens, Greece – E-mail Address: [email protected]
Drainage transentérique des cholécystites aigues non opérables : rêve ou réalité ?
Le drainage transentérique de la cholécystite aiguë est un fantasme qui va peut-être devenir une réalité. La cholécystotomie percutanée a longtemps été préférée au drainage transentérique du fait du risque majeur de fistule biliaire avec péritonite. La nouvelle prothèse AXIOS STENT a permis de drainer 11 patients non opérables atteints de cholécystite aiguë (1). Un cystotome de 6 French permettait de dilater le trajet transmural de l’aiguille 19G. Le succès clinique était de 100% avec un suivi à 3 mois en moyenne. Pour 2 patients un deuxième stent a été nécessaire et pour 2 autres patients le cathéter porteur n’a pu être inséré dans la vésicule. A la question : combien de temps la prothèse devait être laissée en place avant le retrait ? L’orateur a précisé que ces prothèses étaient définitives avec un risque de complication à long terme indéniable. Le drainage transenterique des cholécystites aiguës a l’avantage de ne pas laisser de drain externe. Le risque de fistule biliaire avec les nouvelles prothèses diabolos semble diminué. Cette technique endoscopique pourrait être intéressante pour des patients à faible espérance de vie (cholécystite aiguë post CPRE pour un ADK pancréatique en traitement palliatif).
1) OP093* ENDOSCOPIC-ULTRASONOGRAPHIC (EUS)-GUIDED TRANSENTERIC GALLBLADDER DRAINAGE WITH A NEW FISTULA-FORMING LUMEN-APPOSING METAL STENT
C. De La Serna Higuera1, R. Ruiz-Zorrilla1, P. Gil1, N. Alcaide1, P. Diez-Redondo1, L.Sancho1, M. Perez-Miranda1. 1Gastroenterology, Rio Hortega Hospital, Valladolid, Spain – E-mail Address: [email protected]
Intérêt de l’écho-endoscopie de contraste et du doppler puissance dans le bilan des tumeurs endocrines pancréatiques ?
La prise en charge thérapeutique des tumeurs endocrines pancréatiques est radicalement différente de celle des ADK. La ponction aspiration n’est pas toujours discriminante dans le bilan diagnostique initial. L’echo-endoscopie avec l’analyse au doppler puissance des lésions endocrines, qui sont plus vascularisées que les ADK; montrait une sensibilité diagnostique identique à la ponction aspiration (environ 70%) (1). La sensibilité diagnostique était améliorée par l’utilisation du contraste (70 vs 80%), ce qui rendait cette technique plus sensible que la ponction aspiration.
L’echoendoscopqie de contraste augmenterait la sensibilité diagnostique lorsqu’elle est associée au doppler puissance pour le diagnostique des tumeurs endocrines pancréatiques.
1) OP408 POWER DOPPLER EUS IN ASSESSMENT OF PANCREATIC NEUROENDOCRINE TUMORS
S. Iordache1, M.-I. Costache1, V. Padureanu1, D.-I. Gheonea1, C. Popescu1, R. Angelescu1, A. Saftoiu1.
1Research Center of Gastroenterology and Hepatology, UNIVERSITY OF MEDICINE AND PHARMACY OF CRAIOVA, Craiova, Romania – E-mail Address: [email protected]
Arthur Laquière (Marseille)
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