La rifaximine : un traitement de l’encéphalopathie hépatique chronique ?
Position du problème
L’encéphalopathie hépatique est une complication fréquente de la cirrhose, augmentant sa morbidité.
La rifaximine a obtenu une ATU pour l’encéphalopathie hépatique.
Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de ce médicament dans cette indication.
Méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective, unicentrique déroulée sur 18 mois. Tous les patients traités par rifaximine dans le cadre d’une encéphalopathie hépatique chronique ou récidivante ont été inclus.
Les données clinico-biologique des patients, l’évolution de l’encéphalopathie hépatique après traitement et la tolérance ont été évalués.
Résultat
39 patients ont été inclus. L’EH était persistante chez 56.5%, récidivante chez 23%, récidivante puis persistante chez 20.5%.
Le score de Child médian était de 9 et le score de MELD médian de 17.
La durée cumulée d’hospitalisation pour EH diminuait (14 jours) avant traitement et de 4 jours après traitement. 82% des patients étaient traités par lactulose au moment de l’instauration de la rifaximine.
Conclusion
L’utilisation de la rifaximine chez les patients avec encéphalopathie hépatique récidivante ou persistante semble être efficace sur la durée d’hospitalisation pour EH. Il n’a pas été relevé d’effet secondaire notable dans cette étude.
SERVAIS Laure
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