Aspirine-IPP chez le sujet agé

JFHOD 2017

Position du problème

Le risque d'hémorragie digestive sous aspirine est augmenté de 1,5 à 2, La mortalité secondaire aux hémorragies digestive haute après 80 ans est de plus de 50%. Environs 1/4 de la population de plus de 80 ans sont sous antiagrégants plaquettaire et 1/3 sous IPP. Dans 50 à 70% la prescription d'IPP au long court est injustifiée et associée à un risque de iatrogénie non négligeable.

Méthode

Les principaux facteurs de risques sont: ATCD d’ulcéré hémorragique, age>70 ans, traitements associées par AINS-Clopidogrel-AVK, et infection à HP. La prévalence de l'HP dans la population de plus de 70 ans est de 60 à 80%. La recherche d'infection à HP doit être systématiquement recherché et traité avant l'introduction d'antiagrégant plaquettaire sans tenir compte de l'age du patient. Il n'y a pas d'indication à poursuivre le traitement IPP au long aprés traitement de l’ulcère et de l'HP.

Résultat

La reprise tardive du traitement anti-agrégant était associée à une augmentation du taux de mortalité de 11,6% si la réintroduction est tardive. Le délais d’événements cardiovasculaire majeurs était de : 8,5 jours pour les ischémie du myocarde, de 14 jours pour les AVC et de 25 jours pour les ischémies de membres.

Conclusion

Les anti-agrégants doivent être réintroduit le plus précocement possible. La prescription au long court d'IPP non justifiée doit être évitée. La recherche d'infection à HP et sont traitement doit être systématique avant introduction d'aspirine.

Arthur Berger